IMAGE 5. Le propriétaire prend un autre potiron et dit : « Pas de souci. Ça fera un potiron également. En vous souhaitant une bonne journée. » Magnon et Jean-Cro, de stupéfaction, ne réagissent pas.

IMAGE 6. Jean-Cro et Magnon regardent le potiron restant avec beaucoup de frustration. Jean-Cro : « C'est moi ou c'est vraiment un gros système de sac-à-merde, tout ça ? »

Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 13 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 5. Le propriétaire prend un autre potiron et dit : « Pas de souci. Ça fera un potiron également. En vous souhaitant une bonne journée. » Magnon et Jean-Cro, de stupéfaction, ne réagissent pas. IMAGE 6. Jean-Cro et Magnon regardent le potiron restant avec beaucoup de frustration. Jean-Cro : « C'est moi ou c'est vraiment un gros système de sac-à-merde, tout ça ? » Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 13 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 3. Le propriétaire arrive : « C'est MON champ que vous avez cultivé ! Ces récoltes m'appartiennent ! » Jean-Cro, dépité : « Oh non, encore lui ! » Magnon, blasée : « Mais vous avez combien de propriétés, exactement ? »

IMAGE 4. Le propriétaire prend un potiron et dit : « Plein. Bon, comme je suis sympa, je vous prends juste un potiron pour l'usage de mes terres. » Jean-Cro dit : « Euuh, en fait, on voulait en profiter pour vous payer un loyer pour la grotte… » Magnon : « Ouais, vu qu'on n'a pas le choix. »
IMAGE 3. Le propriétaire arrive : « C'est MON champ que vous avez cultivé ! Ces récoltes m'appartiennent ! » Jean-Cro, dépité : « Oh non, encore lui ! » Magnon, blasée : « Mais vous avez combien de propriétés, exactement ? » IMAGE 4. Le propriétaire prend un potiron et dit : « Plein. Bon, comme je suis sympa, je vous prends juste un potiron pour l'usage de mes terres. » Jean-Cro dit : « Euuh, en fait, on voulait en profiter pour vous payer un loyer pour la grotte… » Magnon : « Ouais, vu qu'on n'a pas le choix. »
BD en 6 images.

IMAGE 1. Magnon, toute contente, court vers Jean-Cro avec des trois courges dans les mains : « Jean-Cro ! Nos premiers légumes ont poussé ! Regarde ! » Jean-Cro : « C'est quoi ? » Magnon regarde ses légumes : « J'sais pas, mais c'est petit et rond, j'ai appelé ça des “potirons” ! »

IMAGE 2. Magnon, rayonnante : « Vite ! Allons vendre ces légumes pour payer notre loyer ! » Une voix hors-champ fait : « Tatatata ! » Jean-Cro : « Quoi encore ? »
BD en 6 images. IMAGE 1. Magnon, toute contente, court vers Jean-Cro avec des trois courges dans les mains : « Jean-Cro ! Nos premiers légumes ont poussé ! Regarde ! » Jean-Cro : « C'est quoi ? » Magnon regarde ses légumes : « J'sais pas, mais c'est petit et rond, j'ai appelé ça des “potirons” ! » IMAGE 2. Magnon, rayonnante : « Vite ! Allons vendre ces légumes pour payer notre loyer ! » Une voix hors-champ fait : « Tatatata ! » Jean-Cro : « Quoi encore ? »
IMAGE 5. Le propriétaire prend un autre potiron et dit : « Pas de souci. Ça fera un potiron également. En vous souhaitant une bonne journée. » Magnon et Jean-Cro, de stupéfaction, ne réagissent pas.

IMAGE 6. Jean-Cro et Magnon regardent le potiron restant avec beaucoup de frustration. Jean-Cro : « C'est moi ou c'est vraiment un gros système de sac-à-merde, tout ça ? »

Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 13 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 5. Le propriétaire prend un autre potiron et dit : « Pas de souci. Ça fera un potiron également. En vous souhaitant une bonne journée. » Magnon et Jean-Cro, de stupéfaction, ne réagissent pas. IMAGE 6. Jean-Cro et Magnon regardent le potiron restant avec beaucoup de frustration. Jean-Cro : « C'est moi ou c'est vraiment un gros système de sac-à-merde, tout ça ? » Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 13 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 3. Le propriétaire arrive : « C'est MON champ que vous avez cultivé ! Ces récoltes m'appartiennent ! » Jean-Cro, dépité : « Oh non, encore lui ! » Magnon, blasée : « Mais vous avez combien de propriétés, exactement ? »

IMAGE 4. Le propriétaire prend un potiron et dit : « Plein. Bon, comme je suis sympa, je vous prends juste un potiron pour l'usage de mes terres. » Jean-Cro dit : « Euuh, en fait, on voulait en profiter pour vous payer un loyer pour la grotte… » Magnon : « Ouais, vu qu'on n'a pas le choix. »
IMAGE 3. Le propriétaire arrive : « C'est MON champ que vous avez cultivé ! Ces récoltes m'appartiennent ! » Jean-Cro, dépité : « Oh non, encore lui ! » Magnon, blasée : « Mais vous avez combien de propriétés, exactement ? » IMAGE 4. Le propriétaire prend un potiron et dit : « Plein. Bon, comme je suis sympa, je vous prends juste un potiron pour l'usage de mes terres. » Jean-Cro dit : « Euuh, en fait, on voulait en profiter pour vous payer un loyer pour la grotte… » Magnon : « Ouais, vu qu'on n'a pas le choix. »
BD en 6 images.

IMAGE 1. Magnon, toute contente, court vers Jean-Cro avec des trois courges dans les mains : « Jean-Cro ! Nos premiers légumes ont poussé ! Regarde ! » Jean-Cro : « C'est quoi ? » Magnon regarde ses légumes : « J'sais pas, mais c'est petit et rond, j'ai appelé ça des “potirons” ! »

IMAGE 2. Magnon, rayonnante : « Vite ! Allons vendre ces légumes pour payer notre loyer ! » Une voix hors-champ fait : « Tatatata ! » Jean-Cro : « Quoi encore ? »
BD en 6 images. IMAGE 1. Magnon, toute contente, court vers Jean-Cro avec des trois courges dans les mains : « Jean-Cro ! Nos premiers légumes ont poussé ! Regarde ! » Jean-Cro : « C'est quoi ? » Magnon regarde ses légumes : « J'sais pas, mais c'est petit et rond, j'ai appelé ça des “potirons” ! » IMAGE 2. Magnon, rayonnante : « Vite ! Allons vendre ces légumes pour payer notre loyer ! » Une voix hors-champ fait : « Tatatata ! » Jean-Cro : « Quoi encore ? »
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital).

Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence.

Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital). Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence. Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital).

Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence.

Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital). Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence. Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)