Paradoxes ? Le numérique peut être émancipateur ou aliénant. D'un côté, un homme lit « entraide burn-out » sur son ordinateur et dit : « Je ne suis pas tout seul ! » De l'autre, une femme reçoit un appel dans son lit à 22h03 : « Tu peux m'envoyer ton rapport financier pour la réunion de demain ? » Le numérique peut être chosii ou subi. D'un côté, une femme derrière son PC : « Aaaah, c'est tellement pratique de faire sa déclaration de chiffre d'affaires en ligne ! » De l'autre, une guichetière dit à un visiteur : « Ah non monsieur, on n'accepte plus les Cerfa, il faut passer par le site web. » L'homme : « Mais j'y connais rien aux ordis, moi ! » Le numérique peut être soutenable ou insoutenable. D'un côté, une visio où un homme remarque : « Quand j'pense qu'avant, j'aurais dû prendre l'avion pour faire cette réunion… et imprimer 200 pages de rapport… » De l'autre, une conférence sur le CO2 où un scientifique dit : « Les émissions de CO2 du numérique explosent, et les décharges se remplissent de smartphones obsolètes ! Il faut ralentir d'urgence ! »
Paradoxes ? Le numérique peut être émancipateur ou aliénant. D'un côté, un homme lit « entraide burn-out » sur son ordinateur et dit : « Je ne suis pas tout seul ! » De l'autre, une femme reçoit un appel dans son lit à 22h03 : « Tu peux m'envoyer ton rapport financier pour la réunion de demain ? » Le numérique peut être chosii ou subi. D'un côté, une femme derrière son PC : « Aaaah, c'est tellement pratique de faire sa déclaration de chiffre d'affaires en ligne ! » De l'autre, une guichetière dit à un visiteur : « Ah non monsieur, on n'accepte plus les Cerfa, il faut passer par le site web. » L'homme : « Mais j'y connais rien aux ordis, moi ! » Le numérique peut être soutenable ou insoutenable. D'un côté, une visio où un homme remarque : « Quand j'pense qu'avant, j'aurais dû prendre l'avion pour faire cette réunion… et imprimer 200 pages de rapport… » De l'autre, une conférence sur le CO2 où un scientifique dit : « Les émissions de CO2 du numérique explosent, et les décharges se remplissent de smartphones obsolètes ! Il faut ralentir d'urgence ! »
Paradoxes ? Le numérique peut être émancipateur ou aliénant. D'un côté, un homme lit « entraide burn-out » sur son ordinateur et dit : « Je ne suis pas tout seul ! » De l'autre, une femme reçoit un appel dans son lit à 22h03 : « Tu peux m'envoyer ton rapport financier pour la réunion de demain ? » Le numérique peut être chosii ou subi. D'un côté, une femme derrière son PC : « Aaaah, c'est tellement pratique de faire sa déclaration de chiffre d'affaires en ligne ! » De l'autre, une guichetière dit à un visiteur : « Ah non monsieur, on n'accepte plus les Cerfa, il faut passer par le site web. » L'homme : « Mais j'y connais rien aux ordis, moi ! » Le numérique peut être soutenable ou insoutenable. D'un côté, une visio où un homme remarque : « Quand j'pense qu'avant, j'aurais dû prendre l'avion pour faire cette réunion… et imprimer 200 pages de rapport… » De l'autre, une conférence sur le CO2 où un scientifique dit : « Les émissions de CO2 du numérique explosent, et les décharges se remplissent de smartphones obsolètes ! Il faut ralentir d'urgence ! »
Paradoxes ? Le numérique peut être émancipateur ou aliénant. D'un côté, un homme lit « entraide burn-out » sur son ordinateur et dit : « Je ne suis pas tout seul ! » De l'autre, une femme reçoit un appel dans son lit à 22h03 : « Tu peux m'envoyer ton rapport financier pour la réunion de demain ? » Le numérique peut être chosii ou subi. D'un côté, une femme derrière son PC : « Aaaah, c'est tellement pratique de faire sa déclaration de chiffre d'affaires en ligne ! » De l'autre, une guichetière dit à un visiteur : « Ah non monsieur, on n'accepte plus les Cerfa, il faut passer par le site web. » L'homme : « Mais j'y connais rien aux ordis, moi ! » Le numérique peut être soutenable ou insoutenable. D'un côté, une visio où un homme remarque : « Quand j'pense qu'avant, j'aurais dû prendre l'avion pour faire cette réunion… et imprimer 200 pages de rapport… » De l'autre, une conférence sur le CO2 où un scientifique dit : « Les émissions de CO2 du numérique explosent, et les décharges se remplissent de smartphones obsolètes ! Il faut ralentir d'urgence ! »
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IMAGE 5. Magnon et Jean-Cro se regardent avec incertitude.

IMAGE 6. Les deux sont en train de labourer le champ. Magnon : « C'est toujours pareil : avec Mammouth, on finit aux champs. » Jean-Cro : « Ouais. Et c'est une sacrée grande surface ! On aura jamais fini… » Magnon : « Roh, mais si, ça va super-marcher ! »

Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 3 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 5. Magnon et Jean-Cro se regardent avec incertitude. IMAGE 6. Les deux sont en train de labourer le champ. Magnon : « C'est toujours pareil : avec Mammouth, on finit aux champs. » Jean-Cro : « Ouais. Et c'est une sacrée grande surface ! On aura jamais fini… » Magnon : « Roh, mais si, ça va super-marcher ! » Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 3 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 3. Mammouth : « Si vous voulez loger là, faut payer un loyer, point. » Jean-Cro : « Mais on n'a plus une thune ! Comment on est censés en gagner ? »

IMAGE 4. Mammouth, montre un champ : « Eh bien, vous pouvez labourer le terrain d'à côté et vendre vos récoltes. »
IMAGE 3. Mammouth : « Si vous voulez loger là, faut payer un loyer, point. » Jean-Cro : « Mais on n'a plus une thune ! Comment on est censés en gagner ? » IMAGE 4. Mammouth, montre un champ : « Eh bien, vous pouvez labourer le terrain d'à côté et vendre vos récoltes. »
BD en 6 images.

IMAGE 1. Jean-Cro et Magnon sont devant Mammouth qui garde toujours l'entrée de la grotte. Magnon : « Allez, Mammouth, sois chic, quoi !  Laisse-nous entrer ! » Jean-Cro : « Il est quasiment jamais là, le proprio ! »

IMAGE 2. Mammouth, inflexible : « Nan ! J'vous aime plus depuis que vous m'avez tondu. » Jean-Cro et Magnon ont un air gêné.
BD en 6 images. IMAGE 1. Jean-Cro et Magnon sont devant Mammouth qui garde toujours l'entrée de la grotte. Magnon : « Allez, Mammouth, sois chic, quoi ! Laisse-nous entrer ! » Jean-Cro : « Il est quasiment jamais là, le proprio ! » IMAGE 2. Mammouth, inflexible : « Nan ! J'vous aime plus depuis que vous m'avez tondu. » Jean-Cro et Magnon ont un air gêné.
IMAGE 5. Magnon et Jean-Cro se regardent avec incertitude.

IMAGE 6. Les deux sont en train de labourer le champ. Magnon : « C'est toujours pareil : avec Mammouth, on finit aux champs. » Jean-Cro : « Ouais. Et c'est une sacrée grande surface ! On aura jamais fini… » Magnon : « Roh, mais si, ça va super-marcher ! »

Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 3 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 5. Magnon et Jean-Cro se regardent avec incertitude. IMAGE 6. Les deux sont en train de labourer le champ. Magnon : « C'est toujours pareil : avec Mammouth, on finit aux champs. » Jean-Cro : « Ouais. Et c'est une sacrée grande surface ! On aura jamais fini… » Magnon : « Roh, mais si, ça va super-marcher ! » Note : BD sous licence CC BY SA (grisebouille.net), dessinée le 3 octobre 2025 par Gee.
IMAGE 3. Mammouth : « Si vous voulez loger là, faut payer un loyer, point. » Jean-Cro : « Mais on n'a plus une thune ! Comment on est censés en gagner ? »

IMAGE 4. Mammouth, montre un champ : « Eh bien, vous pouvez labourer le terrain d'à côté et vendre vos récoltes. »
IMAGE 3. Mammouth : « Si vous voulez loger là, faut payer un loyer, point. » Jean-Cro : « Mais on n'a plus une thune ! Comment on est censés en gagner ? » IMAGE 4. Mammouth, montre un champ : « Eh bien, vous pouvez labourer le terrain d'à côté et vendre vos récoltes. »
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IMAGE 1. Jean-Cro et Magnon sont devant Mammouth qui garde toujours l'entrée de la grotte. Magnon : « Allez, Mammouth, sois chic, quoi !  Laisse-nous entrer ! » Jean-Cro : « Il est quasiment jamais là, le proprio ! »

IMAGE 2. Mammouth, inflexible : « Nan ! J'vous aime plus depuis que vous m'avez tondu. » Jean-Cro et Magnon ont un air gêné.
BD en 6 images. IMAGE 1. Jean-Cro et Magnon sont devant Mammouth qui garde toujours l'entrée de la grotte. Magnon : « Allez, Mammouth, sois chic, quoi ! Laisse-nous entrer ! » Jean-Cro : « Il est quasiment jamais là, le proprio ! » IMAGE 2. Mammouth, inflexible : « Nan ! J'vous aime plus depuis que vous m'avez tondu. » Jean-Cro et Magnon ont un air gêné.
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Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital).

Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence.

Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital). Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence. Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital).

Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence.

Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital). Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence. Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré (...)