A F P
Sans intervention immédiate
les derniers reporters de Gaza vont mourir
L'AFP travaille avec une pigiste texte, trois photographes et six pigistes vidéo dans la Bande de Gaza depuis le départ de ses journalistes staff courant 2024.
Avec quelques autres, ils sont aujourd'hui les seuls a rapporter ce qu'il se passe dans la Bande de Gaza. La presse internationale est interdite d'entrer dans ce territoire depuis prés de deux ans. Nous refusons de les voir mourir.
Depuis quelques jours, nous avons compris de leurs brefs messages que leur vie ne tenait plus a grand-chose et que leur courage, consacré depuis de longs mois informer le monde entier, ne les aidera pas a survivre. Nous risquons d'apprendre leur mort a tout moment et cela nous est insupportable. « Je souhaiterais que M. Macron puisse m'aider a sortr de cet enfer ». Ahlam se tient encore debout. « J'essaie de continuer a exercer mon métier, a porter la voix des gens, de documenter la Vérité face a toutes les tentatives pour la faire taire. Ici, résister n'est pas un choix : c'est une nécessité ».
Depuis que AFP a été fondée en aout 1944, nous avons perdu des journalistes dans des confits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de
faim".