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(2/10) Le colonel Michaël a déclaré que les militaires, alors qu'ils étaient sur la place du 13 mai, avaient pris leur décision parce que le pays était au bord du gouffre et que "personne ne prenait ses responsabilités". D'où leur déclaration de prise de pouvoir.
C'est après que la décision de la HCC était "sortie". À partir du moment où la HCC a "sorti" son texte, les militaires étant sous l'égide des lois, ils entendent se conformer aux lois.
(3/10) Même si la décision de la HCC ne va pas dans le sens de ce qu'ils avaient l'intention de faire ou de ce que "la majorité des Gen Z souhaite", c'est la loi actuellement en vigueur et c'est ce à quoi "nous devons tous nous soumettre".
La décision de la HCC n'est plus directement accessible depuis la racine du site web de l'institution, mais j'ai pu retrouver le lien grâce à mes notes : http://www.hcc.gov.mg/?p=9647
(4/10) Dans ses attendus, la HCC constate qu'il n'y a plus ni Président de la République, ni Président du Sénat ni gouvernement collégial en mesure de remplir les rôles prévus par la Constitution concernant les fonctions de Chef de l'Etat.
(5/10) La HCC considère que la vacuité au sommet de l’Etat, portant atteinte aux exigences constitutionnelles concernant les missions du Président de la République, ne peut perdurer. Il y a donc obligation pour l’autorité qui pourrait faire face à cette situation avec efficacité et effectivité, d’exercer les fonctions de Président de la République.
(6/10) La HCC considère alors que cette autorité ne saurait être que militaire (sic), incarnée par le Colonel RANDRIANIRINA Michaël. Et qu’il revient donc à celui-ci la charge de, sous le contrôle de la HCC, prendre toutes les mesures rendues strictement nécessaires et inextricables par les circonstances et ce, dans des champs d’application et délai très limités.
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