extrait 
Bruxelles (Belgique).– Capitulation. Le mot revient sans cesse parmi les défenseuses et défenseurs des droits de l’environnement et des droits sociaux. Il vise une partie des député·es socialistes et centristes au Parlement européen. Mercredi 8 octobre, ces parlementaires ont trouvé in extremis un accord avec la droite (le Parti populaire européen, PPE) pour diluer deux textes majeurs votés lors du précédent mandat. Le premier porte sur le reporting extra-financier ; le second sur le devoir de vigilance des entreprises.

L’accord a été confirmé lors d’un vote en commission des affaires juridiques, lundi 13 octobre. « On nous annonçait une simplification administrative, mais c’est de la dérégulation pure et simple, dénonce Isabelle Schömann, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES). Tous les éléments clefs du texte, ceux qui protégeaient les victimes de violations des droits sociaux et environnementaux, ceux qui permettaient de lutter contre l’impunité des grandes entreprises, disparaissent ou sont affaiblis. »
extrait Bruxelles (Belgique).– Capitulation. Le mot revient sans cesse parmi les défenseuses et défenseurs des droits de l’environnement et des droits sociaux. Il vise une partie des député·es socialistes et centristes au Parlement européen. Mercredi 8 octobre, ces parlementaires ont trouvé in extremis un accord avec la droite (le Parti populaire européen, PPE) pour diluer deux textes majeurs votés lors du précédent mandat. Le premier porte sur le reporting extra-financier ; le second sur le devoir de vigilance des entreprises. L’accord a été confirmé lors d’un vote en commission des affaires juridiques, lundi 13 octobre. « On nous annonçait une simplification administrative, mais c’est de la dérégulation pure et simple, dénonce Isabelle Schömann, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES). Tous les éléments clefs du texte, ceux qui protégeaient les victimes de violations des droits sociaux et environnementaux, ceux qui permettaient de lutter contre l’impunité des grandes entreprises, disparaissent ou sont affaiblis. »
extrait 
Bruxelles (Belgique).– Capitulation. Le mot revient sans cesse parmi les défenseuses et défenseurs des droits de l’environnement et des droits sociaux. Il vise une partie des député·es socialistes et centristes au Parlement européen. Mercredi 8 octobre, ces parlementaires ont trouvé in extremis un accord avec la droite (le Parti populaire européen, PPE) pour diluer deux textes majeurs votés lors du précédent mandat. Le premier porte sur le reporting extra-financier ; le second sur le devoir de vigilance des entreprises.

L’accord a été confirmé lors d’un vote en commission des affaires juridiques, lundi 13 octobre. « On nous annonçait une simplification administrative, mais c’est de la dérégulation pure et simple, dénonce Isabelle Schömann, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES). Tous les éléments clefs du texte, ceux qui protégeaient les victimes de violations des droits sociaux et environnementaux, ceux qui permettaient de lutter contre l’impunité des grandes entreprises, disparaissent ou sont affaiblis. »
extrait Bruxelles (Belgique).– Capitulation. Le mot revient sans cesse parmi les défenseuses et défenseurs des droits de l’environnement et des droits sociaux. Il vise une partie des député·es socialistes et centristes au Parlement européen. Mercredi 8 octobre, ces parlementaires ont trouvé in extremis un accord avec la droite (le Parti populaire européen, PPE) pour diluer deux textes majeurs votés lors du précédent mandat. Le premier porte sur le reporting extra-financier ; le second sur le devoir de vigilance des entreprises. L’accord a été confirmé lors d’un vote en commission des affaires juridiques, lundi 13 octobre. « On nous annonçait une simplification administrative, mais c’est de la dérégulation pure et simple, dénonce Isabelle Schömann, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES). Tous les éléments clefs du texte, ceux qui protégeaient les victimes de violations des droits sociaux et environnementaux, ceux qui permettaient de lutter contre l’impunité des grandes entreprises, disparaissent ou sont affaiblis. »
Luc, framage and 1 other boosted
Une des raisons pour lesquelles la droite a tendance à augmenter les déficits est liée aux baisses d'impôts, relativement faciles à mettre en place. Avec l'espoir pour certains économistes, dont Milton Friedman, qu'en asséchant les recettes fiscales, la hausse du déficit public pousserait les électeurs à accepter une réduction des dépenses. C'est la stratégie dite « d'affamer la bête » des conservateurs américains, poussée par des think tanks tels que la Heritage Foundation ou le Cato Institute par exemple.
Une des raisons pour lesquelles la droite a tendance à augmenter les déficits est liée aux baisses d'impôts, relativement faciles à mettre en place. Avec l'espoir pour certains économistes, dont Milton Friedman, qu'en asséchant les recettes fiscales, la hausse du déficit public pousserait les électeurs à accepter une réduction des dépenses. C'est la stratégie dite « d'affamer la bête » des conservateurs américains, poussée par des think tanks tels que la Heritage Foundation ou le Cato Institute par exemple.
Le président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Xavier Ragot, apporte une réponse : « La dette publique augmente davantage sous les gouvernements de droite, et ce dans la plupart des pays », montre-t-il dans un texte publié la semaine dernière sur le site Internet de l'institution.
Le président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Xavier Ragot, apporte une réponse : « La dette publique augmente davantage sous les gouvernements de droite, et ce dans la plupart des pays », montre-t-il dans un texte publié la semaine dernière sur le site Internet de l'institution.
Pourquoi la dette publique augmente plus vite sous les gouvernements de droite

Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, Etats-Unis et France compris, c'est sous des gouvernements de droite que la dette publique a le plus grimpé
Pourquoi la dette publique augmente plus vite sous les gouvernements de droite Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, Etats-Unis et France compris, c'est sous des gouvernements de droite que la dette publique a le plus grimpé
Une des raisons pour lesquelles la droite a tendance à augmenter les déficits est liée aux baisses d'impôts, relativement faciles à mettre en place. Avec l'espoir pour certains économistes, dont Milton Friedman, qu'en asséchant les recettes fiscales, la hausse du déficit public pousserait les électeurs à accepter une réduction des dépenses. C'est la stratégie dite « d'affamer la bête » des conservateurs américains, poussée par des think tanks tels que la Heritage Foundation ou le Cato Institute par exemple.
Une des raisons pour lesquelles la droite a tendance à augmenter les déficits est liée aux baisses d'impôts, relativement faciles à mettre en place. Avec l'espoir pour certains économistes, dont Milton Friedman, qu'en asséchant les recettes fiscales, la hausse du déficit public pousserait les électeurs à accepter une réduction des dépenses. C'est la stratégie dite « d'affamer la bête » des conservateurs américains, poussée par des think tanks tels que la Heritage Foundation ou le Cato Institute par exemple.
Le président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Xavier Ragot, apporte une réponse : « La dette publique augmente davantage sous les gouvernements de droite, et ce dans la plupart des pays », montre-t-il dans un texte publié la semaine dernière sur le site Internet de l'institution.
Le président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Xavier Ragot, apporte une réponse : « La dette publique augmente davantage sous les gouvernements de droite, et ce dans la plupart des pays », montre-t-il dans un texte publié la semaine dernière sur le site Internet de l'institution.
Pourquoi la dette publique augmente plus vite sous les gouvernements de droite

Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, Etats-Unis et France compris, c'est sous des gouvernements de droite que la dette publique a le plus grimpé
Pourquoi la dette publique augmente plus vite sous les gouvernements de droite Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, Etats-Unis et France compris, c'est sous des gouvernements de droite que la dette publique a le plus grimpé
extrait 

Au final, la différence entre, d’un côté le coût brut des baisses et les recettes générées par les mesures prises (nos « retours d’impôt ») et, de l’autre côté, les résultats en termes d’emplois permet de dégager un solde net, un coût budgétaire net. Nous l’évaluons à 450 milliards d’euros si l’on comptabilise les mesures prises depuis 2014. Cette estimation est confortée par celle de la Cour des comptes qui estime que les baisses d’impôts qui ont été progressivement mises en œuvre ont provoqué un manque à gagner de 62 milliards d’euros sur la seule année 2024 (soit l’équivalent du budget de l’Éducation nationale hors enseignement supérieur). Si ces mesures n’avaient pas été mises en œuvre, nous avons calculé que la dette publique s’élèverait à 93,8 % du PIB fin 2023 au lieu de près de 110 %.
extrait Au final, la différence entre, d’un côté le coût brut des baisses et les recettes générées par les mesures prises (nos « retours d’impôt ») et, de l’autre côté, les résultats en termes d’emplois permet de dégager un solde net, un coût budgétaire net. Nous l’évaluons à 450 milliards d’euros si l’on comptabilise les mesures prises depuis 2014. Cette estimation est confortée par celle de la Cour des comptes qui estime que les baisses d’impôts qui ont été progressivement mises en œuvre ont provoqué un manque à gagner de 62 milliards d’euros sur la seule année 2024 (soit l’équivalent du budget de l’Éducation nationale hors enseignement supérieur). Si ces mesures n’avaient pas été mises en œuvre, nous avons calculé que la dette publique s’élèverait à 93,8 % du PIB fin 2023 au lieu de près de 110 %.
Baisses d’impôt : un gâchis de 450 milliards d’euros pour la France

En dix années, les politiques de baisse d’impôts ont fait perdre 450 milliards d’euros à la collectivité. Un immense gaspillage qui a contribué à la hausse de la dette publique. Le point de vue de Vincent Gath-Drezet, expert en fiscalité de l’association Attac.
Baisses d’impôt : un gâchis de 450 milliards d’euros pour la France En dix années, les politiques de baisse d’impôts ont fait perdre 450 milliards d’euros à la collectivité. Un immense gaspillage qui a contribué à la hausse de la dette publique. Le point de vue de Vincent Gath-Drezet, expert en fiscalité de l’association Attac.
extrait 

Au final, la différence entre, d’un côté le coût brut des baisses et les recettes générées par les mesures prises (nos « retours d’impôt ») et, de l’autre côté, les résultats en termes d’emplois permet de dégager un solde net, un coût budgétaire net. Nous l’évaluons à 450 milliards d’euros si l’on comptabilise les mesures prises depuis 2014. Cette estimation est confortée par celle de la Cour des comptes qui estime que les baisses d’impôts qui ont été progressivement mises en œuvre ont provoqué un manque à gagner de 62 milliards d’euros sur la seule année 2024 (soit l’équivalent du budget de l’Éducation nationale hors enseignement supérieur). Si ces mesures n’avaient pas été mises en œuvre, nous avons calculé que la dette publique s’élèverait à 93,8 % du PIB fin 2023 au lieu de près de 110 %.
extrait Au final, la différence entre, d’un côté le coût brut des baisses et les recettes générées par les mesures prises (nos « retours d’impôt ») et, de l’autre côté, les résultats en termes d’emplois permet de dégager un solde net, un coût budgétaire net. Nous l’évaluons à 450 milliards d’euros si l’on comptabilise les mesures prises depuis 2014. Cette estimation est confortée par celle de la Cour des comptes qui estime que les baisses d’impôts qui ont été progressivement mises en œuvre ont provoqué un manque à gagner de 62 milliards d’euros sur la seule année 2024 (soit l’équivalent du budget de l’Éducation nationale hors enseignement supérieur). Si ces mesures n’avaient pas été mises en œuvre, nous avons calculé que la dette publique s’élèverait à 93,8 % du PIB fin 2023 au lieu de près de 110 %.
Baisses d’impôt : un gâchis de 450 milliards d’euros pour la France

En dix années, les politiques de baisse d’impôts ont fait perdre 450 milliards d’euros à la collectivité. Un immense gaspillage qui a contribué à la hausse de la dette publique. Le point de vue de Vincent Gath-Drezet, expert en fiscalité de l’association Attac.
Baisses d’impôt : un gâchis de 450 milliards d’euros pour la France En dix années, les politiques de baisse d’impôts ont fait perdre 450 milliards d’euros à la collectivité. Un immense gaspillage qui a contribué à la hausse de la dette publique. Le point de vue de Vincent Gath-Drezet, expert en fiscalité de l’association Attac.
Roland boosted