Sur les contrats signés par les mairies adhérentes, il est aussi indiqué qu’elles peuvent avoir
accès à des éléments à la fois intrusifs et contestables concernant ces personnes signalées. Il
peut en effet s’agir de la « nationalité ou langue parlée, appartenance religieuse ou convictions
politiques/philosophiques, origine ethnique réelle ou supposée, orientation et informations
relatives à la vie sexuelle, état de santé ou de handicap, signes distinctifs et habitudes de vie de
tiers ou d’utilisateurs, image de personnes ou d’un véhicule, immatriculation, allées et venues
de tiers ».
Contactée pour savoir si ces collectes de données respectent le cadre légal, notamment la
législation européenne RGPD (règlement général de protection des données), la Commission
nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) indique à Mediacités n’avoir jamais été saisie
du cas de Voisins vigilants et solidaires.