Face aux dérives antisémites dans l’enseignement supérieur, le RAAR appelle à réagir
Le RAAR alerte sur la multiplication d’actes et de propos antisémites dans les établissements d’enseignement supérieur, et sur la banalisation progressive de ces dérives.
À l’Université Lyon 2, un professeur d’Histoire et chercheur au CIHAM a publié sur les réseaux sociaux une liste de vingt personnalités publiques qu’il présente comme des “génocidaires”, liste constituée exclusivement de personnes juives ou supposées telles, tout en appelant explicitement à leur boycott “ en toutes circonstances”.
Le même professeur avait par ailleurs employé, dans un tweet publié en 2021, le terme « juiverie internationale ». De tels procédés et formulations renvoient explicitement à des références historiques
associées à l’antisémitisme.
Cet acte intervient dans une université déjà marquée par des controverses graves, notamment l’éviction de son vice-président après des déclarations publiques exprimant un soutien au Hezbollah, témoignant d’un climat persistant qui ne peut plus être ignoré.
A Sorbonne Université, lors d’un cours magistral du DES de médecine générale, des messages explicitement antisémites et faisant l’apologie du nazisme ont été projetés sur l’écran de l’amphithéâtre
via l’outil interactif utilisé pendant l’enseignement. L’université a suspendu le cours, accompagné les personnes exposées et transmis les éléments au procureur.
Cet épisode fait écho à des antécédents tout aussi préoccup