4 cases de la BD :
Je suis souvent abasourdie, émue, ébahie, bouleversée, presque jalouse, devant l'esprit résolument libre des mecs, qui plane loin au-dessus des basses considerations terrestres.
Une oie vole au dessus de maisons en chantant :
i'd rather be a sparrow than a snail
ils semblent flotter au-dessus de tout, légers et innocents comme au 1er jour
Un couple discute :
La femme dit: elle s'appelait comment, ta grand-mere?
L'homme dit: euh, aucune idée.
Attends, c'est pas comme si tu l'avais jamais connue elle est morte il ya genre 4 ans!
Ouais bin chaipas on l'appelait mémé, quoi.
je précise, que cette situation ainsi que les suivantes sont 100% réelles.
j'aimerais pouvoir, moi aussi, être affranchie de ce besoin mesquin de coller des étiquettes, et de me rappeler de choses aussi triviales que par exemple le prénom des gens avec qui j'ai eu des rapports sexuels.
Dans un lit, l'homme sous la forme de Garfield le chat dit à sa copine qu'il ne se souvient plus du prénom d'une des 5 femmes avec qui il a couché.
j'envie cette nonchalance non feinte, cet absolu manque d'intérêt pour des obsessions bourgeoises telles que le patronyme. ils ne voient que l'être. ils n'ont pas besoin de lui donner un nom. nommer, finalement, n'est-ce pas corrompre n'est-ce pas emprisonner?
c'est quoi le 2e prénom de ta mère?
2 ans de relation, on est potes,depuis le collège
germaine? jeanine? je sais pas.
et le mien?
ah, je sais plus! meeeerde
tu connais les miens, toi?
émile, louis.