[Abonnés] ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon article. J’imagine qu’on peut en trouver une version sur archive.is :
« Cette sensation que « le réel s’effondre sous nos pieds », ou le nouveau malaise dans la civilisation »
Discussion
[Abonnés] ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon article. J’imagine qu’on peut en trouver une version sur archive.is :
« Cette sensation que « le réel s’effondre sous nos pieds », ou le nouveau malaise dans la civilisation »
@nitot Vraiment ? Pour ma part je trouve certes éclairant dans la description du phénomène, mais assez lacunaire dans l'identification de ses causes.
Par exemple, sur le sujet de la « crise du langage », on a le discours tarte à la crème à base de novlangue d'Orwell, et Trump et Poutine en exemple. Et c'est parfaitement valide, bien sûr. Sauf qu'on se garde bien de regarder plus près de nous, tout ce qu'a fait le macronisme (par exemple) pour détruire la langue.
@nitot Beaucoup de gens ont écrit là-dessus, mais c'est @affordance qui m'est revenu en tête en premier, avec notamment le coup du "bienvenue en France" (https://affordance.framasoft.org/2019/02/frederique-vidal-ministre-racisme-mensonge-discrimination-apartheid/) et cette mini-recension (https://affordance.framasoft.org/2019/04/du-trop-au-faux-poisson-avril/).
Toujours sur la destruction du langage, il n'y a pas un mot sur la langue managériale (https://www.philonomist.com/fr/article/fleur-de-mots) et la manière dont elle a envahi tant le langage courant que le discours politique. Pourtant nous y sommes plus exposés qu'à la parole de Poutine.
@nitot Je me suis arrêté à "Comme l'avait diagnostiqué Freud".
@sebastienmaret c'est dommage, parce qu'en fait, Freud n'a pas beaucoup d'importance dans l'article, d'après-moi.
OK, je faire abstraction du passage sur Freud et continuer la lecture alors.
L'article est disponible sur https://archive.is/aX6JL
@nitot "l’addiction numérique relaye obscurantisme, complotisme et haines identitaires". Triste constat mais très bien résumé.
Ce n’était pas Freud qu’il fallait convoquer, mais Durkheim et qué s’apelério « anomie ».
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